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Le blog d'Au Fil d'Antan
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3 septembre 2016

Les migrants de Centre Bretagne

L'Océanic

La Bretagne a connu un important exode de sa population rurale à la fin du XIXe vers le bassin parisien, où beaucoup y trouvait des emplois de saisonniers, mais également vers d'autres destinations telle que les Etats-Unis qui deviendra la destination particulièrement prisée des habitants du Centre Bretagne de la région de Gourin, département du Morbihan. 

"De 1880 à 1970, 45000 bretons ont émigrés au Canada et 55000 aux Etats-Unis. Ces départs vers l’étranger sont souvent liés aux difficultés économiques. A la fin du XIXe siècle, le Centre Bretagne est très pauvre et beaucoup de ces bretons partent car les fermes familiales ne permettaient pas à toute la famille de vivre. Tous ont espéré s’enrichir.
Nicolas Le Grand, modeste tailleur de Roudouallec est le premier à partir. Il a entendu que l’on pouvait faire fortune dans le Nouveau Monde. Avec deux de ses amis il décide de partir là-bas. Après quatre ans de dur labeur, il revient au pays les poches pleines. Il n’en faut pas plus pour faire rêver les futurs candidats au départ. Le phénomène de l’émigration en Bretagne prend tellement d’ampleur que les autorités s’inquiètent des conséquences pour le pays. Le Ministère de la défense, par exemple, craint un manque d’homme pour « servir la France ».

En 1907, Michelin ouvre une usine de fabrication à Milltown, dans le New Jersey (près de New York). L’usine emploie, au plus fort de son activité en 1925, plus de 2000 personnes dont 200 bretons. La majorité des enfants bretons vont à l’école publique de Milltown. Certaines familles ne parlant que le breton, il est important que leurs enfants apprennent l’anglais.

 En 1930, à la suite du krach boursier de 1929, l’usine ferme. Certains décident de rester aux Etats-Unis et partent à New York, assurés d’un emploi, soit dans la restauration, soit dans le privé et les hôpitaux.
Très tôt, les compagnies transatlantiques ont compris l’ampleur de la demande d’émigration. Elles ouvrent alors des bureaux permanents, notamment  à Gourin pour la Compagnie Générale Transatlantique et la Canadan Pacific".
Article paru dans le Télégramme en juillet 2011

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Commentaires
J
Mon grand père est parti de Gourin en avril 1928 juste avant la naissance de ma mère,elle n'a donc pas connu son père pour diverses raisons.Je sais qu'il vivait toujours dans les années 60 et n'a apparemment pas quitté le New<br /> <br /> Jersey après la fermeture de Michelin.Je ne connais pas la date de son décès malgré mes recherches dans sa commune de naissance
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